À propos de moi
De part mon métissage (éthiopien et français) et ma pratique pluridisciplinaire, j’ai été très vite interpellée par les cloisonnements identitaires et culturels à l’œuvre dans la société et le milieu du spectacle. Malgré de belles rencontres et aventures artistiques avec des metteurs en scène de renom ou moins connus, j’avais du mal à y trouver ma place. Cela me conduira à fonder une compagnie théâtrale en Seine Saint-Denis, ayant à cœur de lier les publics (amateurs et professionnels) comme différentes sensibilités culturelles et expressions artistiques. En association aux projets de la compagnie, je fus invitée à donner des ateliers de théâtre et de danse pour des enfants, des adolescents et des adultes dans des cadres variés : théâtre, milieu scolaire, centres sociaux, et instituts médico-éducatifs. Je découvris alors le bonheur de transmettre une pratique artistique et surtout à travers elle, d’éveiller un savoir être créatif.
Puis vint un cycle de bouleversements (deuil, maladie, écueils professionnels, divorce) qui me fit tout remettre à plat et me recentrer sur ce qui était essentiel pour moi : mes deux filles et l’écriture.
Le désir d’être thérapeute, qui me travaillait depuis l’enfance sans que je sache jusque-là comment l’accorder à ma vocation artistique, refit alors surface et s’imposa à moi. Il se présenta sous la forme d’un petit bout de papier que me tendit mon thérapeute sur lequel était inscrit un nom. C’est ainsi que j’entrepris une formation de psycho-analyste à l’Eepa. J’y trouvais là un enseignement répondant à ce que cherchais : une vision holistique de l’individu dans toutes ses dimensions (physique, psychique et spirituelle).
Au cours des cinq années qu’a duré la formation, des liens entre ma pratique artistique et la connaissance de la psyché se sont peu à peu tissés. Ils m’ont permis non seulement de mieux me connaître mais de comprendre la nature des conflits qui en viennent à entraver si ce n’est bloquer l’élan créatif, celui de la Vie même. De passer de la pression du faire, qui est celle de notre société et qui nous asphyxie, à un état de conscience grâce auquel nous sommes aptes à répondre aux défis de l’existence et agir pour le meilleur de nous-mêmes et du monde.
Comme le dit si justement Sandra Maitri dans son livre sur l’énnéagramme « nous souffrons parce que nous vivons éloignés de nos profondeurs, c’est aussi simple que cela ». Aller à la rencontre de qui l’on est vraiment, ce que Jung appelle le processus d’individuation, est ce à quoi invite la thérapie analytique.
Ma proposition d’artiste et thérapeute est de vous accompagner dans ce chemin passionnant par le vecteur de la danse, de la calligraphie et de l’écriture.
Mes formations et diplômes
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Maîtrise de philosophie, Paris I Sorbonne.
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Ensatt (école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre).
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Danse et chorégraphie, contemporain, Baratha-Natyam, danses africaines (Ethiopie, Guinée, Cameroun, Mali), afro-brésilienne, afro caribéennes et Capoeira.
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Ecriture et réalisation de documentaires, Cifap.
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Arts martiaux internes (Nei yan gong, Wudang et tai chi de l'éventail) au Temps du corps.
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Eepa (école européenne de philosophie et psychologie appliquées) 5 ans.
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Constellations familiales (Misc, Teresa Pontes et Monica Farias) 2 ans plus pratique sous supervision.
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Hypnose eriksonienne et nouvelle hypnose (Agnès Paloudier) 1 an plus supervision.
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Tarot de Marseille et concepts junguiens, Carole Sédillot.
Ma pratique
J’associe exercices corporels, dessin calligraphique, tarots et écriture poétique.
Mes ateliers se font en petit groupe et durent trois heures.
En séance individuelle (1 heure et demie) je propose également les constellations familiales avec poupées.
Le rythme et le nombre de séances est fonction du besoin de chacun.
Exercices corporels
Pour habiter ce temple merveilleux qu’est notre corps, permettre une meilleure circulation des énergies, et en un mot, trouver sa verticalité dans sa relation terre-ciel. Ces exercices comprennent automassage, mouvements de chi-kung, de danse, et sons.
Dessin calligraphique
C’est une méthode que j’ai développée à partir de d’expérimentations personnelles et qui permet de révéler les dynamiques inconscientes et leur proposition d’évolution.
Le principe est de laisser surgir des formes, des couleurs, sur la base des lettres qui composent un mot clef, proposé en fonction de chaque personne à partir du tirage d’une lame de tarot. À noter, il est important de le souligner, que cet exercice ne demande ni savoir-faire technique ni supposé « talent ». Il s’agit de s’autoriser à jouer comme un enfant en se laissant porter par ce qui vient.
Ce déplacement de la perception intellectuelle du mot au plan de l’imaginaire et symbolique est aussi vivifiant qu’une fenêtre que l’on ouvrirait dans une pièce longtemps fermée.
Ecriture poétique
Ecrire, c’est d’abord écouter et en cela faire hospitalité au mystère.
Ce que j’entends par écriture poétique n’est pas une forme, mais la mise en voix du cœur. L’écriture à mes yeux est d’abord un espace, et l’écriture poétique est celui où se rencontrent, s’entrelacent et conversent des règnes que la raison sépare. Une traversée des frontières qui offre une perception élargie de soi et du monde.
Tarots
Il va sans dire (mais ça va mieux en le disant !) que mon utilisation du tarot et ou d’oracles n’a rien à voir avec de la cartomancie. Elles offrent ici un support à l’imaginaire et permettent d’engager la conversation avec son intuition.